1er mai: on s’unit ou on s’éparpille?

Faute de grives on mange des merles! Bien que la masse des salariés et des syndiqués aspirent à un grand mouvement dur « tous ensemble en même temps », les états majors syndicaux, suivistes par rapport à Chéréque, ont décidé de surseoir à toute grève générale et de rabattre sur un 1^er mai unitaire. Soit, bien qu’en désaccord, les syndicalistes PRCF, seront à Lille, Douai, Boulogne…puisqu’il n’y a pas de grosse manif régionale créant la dynamique et sortant les boites en lutte de l’isolement.

Mais encore faut-il que ces manifs ne soient pas systématiquement vidées de leurs troupes par une multiplication de mini-manifs locales organisées par les mairies de gauche. Les cahiers de doléances, c’est bien, nous félicitons chaleureusement les militants dévoués qui se déplaceront dans les mairies cette année le 1^er mai au matin, mais le rôle de maires de gauche – notamment ceux du PCF –, n’est il pas d’aider à construire le tous ensemble en affrétant des bus pour que les syndicalistes et les salariés puissent monter massivement sur Lille, Douai, etc?

L’UE, sarko, le MEDEF, agents du capitalisme mondial, s’y mettent « tous ensemble et en même temps » pour casser la France républicaine, les services publics et l’emploi industriel, alors finissons-en avec la dispersion, le repli sur soi, nationalisons nos luttes!