L'union locale CGT « historique » reste sur le terrain pour continuer d'exister

Publié le par le citoyen

mercredi 29.04.2009, 04:48 - La Voix du Nord

Les membres de l'UL CGT historique défileront vendredi aux côtés des autres organisations syndicales.

|  SYNDICAT |

Le 1er mai, les membres de l'union locale CGT « historique » seront dans le cortège aux côtés des autres organisations syndicales. Ils envisagent de retourner au tribunal pour annuler la tenue du congrès de l'UL CGT bis.


Non, l'union locale CGT « historique » n'est pas morte. Elle se veut même plus vivante que jamais depuis la tenue du congrès du 16 avril dernier, qui a élu Yves Quignon secrétaire général de l'union locale CGT dite « bis ». « Il ne peut pas y avoir deux unions locales sur le même territoire », estime Philippe Nalewajek, secrétaire général de l'UL « historique. » Comprenez la CGT, c'est nous. « C'est nous et c'est eux », tempère Philippe Nalewajek. Sauf que pour l'instant, c'est eux.


Et pour l'instant, l'UL « historique » ne touche plus l'argent des cotisations, au profit de l'UL « bis ». Certes, les locaux de la rue des Vierges sont prêtées par la mairie, mais pour ce qui est des frais de fonctionnement, c'est une autre histoire. « Nous allons nous réunir d'ici un mois et des décisions seront prises », lâche prudement Philippe Nalewajek, qui n'exclut pas l'éventualité de faire appel à la solidarité.


En tout cas, les membres de l'UL « historique » ne comptent pas en rester là. « Nous allons retourner au tribunal pour faire annuler la tenue du congrès », avertit Philippe Nalewajek. Le 14 avril dernier, le tribunal de grande instance de Lille avait jugé irrecevable la demande d'empêcher la tenue du congrès (notre édition du 16 avril). « Cette fois-ci, nous allons assigner les six syndicats et pas seulement l'union départementale. » Ce vendredi, l'UL « historique » sera dans le cortège aux côtés des autres syndicats, « Tout en sachant que ce n'est pas ce jour-là que les salariés vont se mobiliser en nombre, puisqu'ils ne gênent aucunement l'activité économique du pays. » La solution ? « Une grève générale le plus rapidement possible. » •


 

ÉLISE CHIARI

Publié dans dossier presse

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